À bien des égards, la compréhension des processus de détox cellulaire est à l’avant-garde des multiples développements dans le domaine de la cosmétique du bien-vieillir. Associés à de nouvelles découvertes sur les rythmes circadiens et le rôle que les ingrédients post-biotiques peuvent y jouer, de véritables développements révolutionnaires dans ce domaine sont sur le point de transformer nos idées sur les processus de vieillissement de la peau.
Avec le thème « Rethink Science” (Repenser la science), le congrès de l’IFCSS en 2023 représente le cadre idéal pour examiner les nouvelles réalisations dans le domaine de la science cosmétique en général et la manière d’aborder la détoxification cellulaire en particulier.
Depuis notre première participation en 1992 à Yokohama (Japon), chez Provital nous avons pris un rôle actif dans le partage de nos recherches autour des ingrédients naturels sur cette plateforme. Dans le cas du 33ème Congrès de l’IFCSS, c’est le tour de notre investigation autour de la détox cellulaire, des origines probiotiques et du cycle circadien.
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Une nouvelle approche du bien-vieillir et de la détox cellulaire
La détox cellulaire peut être définie comme le processus par lequel les cellules éliminent les substances nocives, les toxines et les déchets cellulaires.
L’élimination des substances nocives est fondamentale car les toxines accumulées peuvent interférer avec les processus cellulaires, endommager les structures cellulaires et entraîner divers problèmes de santé. La détox cellulaire est donc un processus physiologique critique et essentiel qui permet aux cellules de conserver leur fonction normale et leur état de santé général, et qui se produit dans différents types de cellules et dans tout le corps.
Les rythmes circadiens dont on parle si souvent aujourd’hui ont apporté un nouvel éclairage sur les processus de détoxification cellulaire. En fait, on comprend maintenant que la relation entre la détoxification cellulaire et le cycle circadien est très importante.
Comme le cycle circadien régule plusieurs changements physiologiques et comportementaux dans les organismes vivants sur une période de 24 heures, cette horloge biologique interne est également présente dans les cellules impliquées dans les processus de détoxification. Ainsi, plusieurs voies de détoxification et enzymes impliquées dans la détox cellulaire présentent des schémas d’activité rythmiques étroitement régulés par l’horloge circadienne.
D’autre part, des travaux récents ont montré que l’exposition à la lumière bleue affecte les fonctions de la peau et le biorythme des cellules cutanées, entraînant des signes de fatigue et de vieillissement du visage.
Chez Provital, nous avons donc décidé d’orienter nos efforts de recherche vers une nouvelle solution pro-âge qui explore l’impact de la lumière bleue sur le rythme circadien et son effet sur les fonctions de la peau, notamment la détox cellulaire.
Dans le cadre de nos recherches, nous avons étudié ce phénomène sur des kératinocytes irradiés par une lumière bleue équivalente à 5h/jour pendant un mois d’exposition aux écrans. Cela nous a permis d’observer comment les kératinocytes exposés à la lumière bleue présentaient une désynchronisation de leur cycle circadien.
Plus spécifiquement, une PCR quantitative en temps réel a été réalisée pour analyser l’expression des gènes de l’horloge circadienne (Clock et Cry1) et d’autres gènes liés au cycle circadien. Les données obtenues concernant l’expression de chaque gène circadien ont été ajustées à une courbe sinusoïdale, représentant les oscillations périodiques du rythme circadien. Cette méthode nous a permis de détecter une désynchronisation de la phase et de l’amplitude des courbes, ce qui signifie que la lumière bleue affecte l’expression circadienne normale de ces deux gènes clés.
La solution à la détoxification cellulaire a une origine probiotique
La recherche présentée dans cette édition du Congrès de l’IFCSS reconnaît l’utilisation d’un post-biotique (lysat de ferment de Lactococcus lactis) pour inverser cette désynchronisation indésirable. Il présente les recherches à l’origine de notre lancement le plus récent, Circanblue™.
Grâce à cette enquête, nous avons observé comment les kératinocytes traités avec Circanblue™ ont restauré le rythme d’expression des deux gènes CLOCK et CRY1, plus proche de celui des cellules non irradiées. En fait, les deux ont ramené l’expression des gènes à des niveaux basaux après 24 h.
En outre, une véritable approche perturbatrice du bien-être était également en jeu, car nous avons observé une modulation positive des gènes liés au cycle circadien de la peau, y compris un récepteur de la mélatonine, MTR1, et une enzyme réparatrice, SIRT1 ; soulignant une activité antioxydante potentielle, le piégeage des ROS, l’homéostasie des mitochondries, l’activité anti-inflammatoire et la suppression des dommages dans la peau.
D’autres conclusions favorables concernant l’utilisation de Circanblue™ incluaient son activité de détoxification cellulaire, grâce à son rôle dans l’activation des voies cellulaires liées au rythme circadien, Nqo-1 et Hmox1.
Dans l’ensemble, la participation de Provital au 33e congrès de l’IFCSS représente une perspective positive pour la science cosmétique et les efforts actuels pour comprendre et encourager la détox cellulaire de manière différente et innovante.
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